Patrice Faubert

Amok ou la sanie culturelle

Toutes les dictatures militaires
Enlèvent des enfants, tuent les mères
Pour les programmer
Dans la religion de la dictature
Car même toutes ces forfaitures
Jamais valétudinaires, savent que tout s'apprend
Avec un bon conditionnement
Oui, même l'apologie de la torture
Qui transforme tout en ordure
Ne croit aucunement à la nature
Mais quand cela les arrange, seulement à la culture !
Même ces égouts
Se targuent de l'apprentissage
Le conditionnement du cerveau
Pour faire des idiots et des sots
Tous ces dégoûts
Veulent des enfants sages
Soumis, inertes comme des images
En Argentine, au Chili, en Syrie
Et en tant d'autres pays
Formellement ou informellement, cela sévit
Soit dans le passé, soit aujourd'hui !
Et au fond, nous avons
Ce que nous pensons
Et au fond, nous avons
Ce que nous faisons
De nos ridicules prétentions !
Et au fond, nous avons
Les gouvernements que nous méritons
Et au fond, nous avons
Les relations que nous méritons
Et au fond, nous avons
Les cultures que nous méritons
Et au fond, nous avons
Les arts morts, que nous méritons
L'art vivant, jamais, nous ne le vivons !
C'est l'art mort, toujours, que nous vénérons
Il faut être d'un parti
Il faut être d'une idéologie
Il faut être d'une organisation
Il faut être d'une religion
Pour pouvoir s'exprimer en France
Où c'est la dictature de la finance
Où c'est la dictature de l'idéologie
Où c'est la dictature de la religion
Où c'est la dictature d'une organisation
D'une seule et identique dominance
Le gauchisme et l'anarchisme français
Sont à l'extrême droite, de ce qui en Europe, se fait
Et même si un peu partout, c'est la même plaie !
Point de salut hors une structure de domination
Point de salut sans sa dévotion
Partout sur la planète
Rien n'est relié, tout est divisé
De la séparation, c'est toujours la fête
Pourtant, les étiquettes, c'est si bête !
Politique, poésie, peinture, chimie
Cinéma, théâtre, dimanche, mardi
Ce sont de vraies chaînes
Que nos fausses passions déchainent !
En France, cinquante pour cent
De l'eau potable, cela n'est pas pour boire
Mais pour refroidir les réacteurs nucléaires
Et sans doute, ailleurs aussi, sur la planète Terre
Aux USA, 5000 litres d'eau
Par jour et par personne, c'est beaucoup trop !
En France, c'est 1500 litres
Au Tchad, c'est 70 litres
L'humanité fait le pitre
Comme avec les insecticides
Imidacopride, thiaméthoxame
Qui détruisent les abeilles, et nos âmes
Tant que l'on se dira
Algérien, allemand, chilien, malien
Anglais, argentin, russe, vietnamien
Tant que l'on se dira
Espagnol, portugais, libanais, palestinien
Gallois, cubain, américain, israélien
La guerre partout sévira !
Nous ne sommes que des terriens et terriennes
La planète Terre est notre seule veine
Tant que l'on se dira
D'une région ou d'une autre
Ce qui toujours nous isolera
La guerre partout sévira !
Nous ne sommes que des terriens et terriennes
La planète Terre est notre seule veine
Il n'y a qu'une seule race
Qui toujours nous fait face
C'est notre espèce humaine, sans cesse, vaine
En échec de la communication
Du conflit de toutes les cultures opposées
Chaque culture se croyant la grande vérité !
Tout pays a sa propre culture
Toute région a sa propre culture
La culture de la compétition
La culture de la comparaison
Le même lit de la séparation
Du village à la région
Du pays à la civilisation
La même démarche de mondialisation
Le même chauvinisme jamais obsolescent
Du microcosme au macrocosme, c'est toujours dément !
Et toujours le sempiternel réductionnisme
Du minimalisme au maximalisme
De la psychanalyse
Qui n'est que psychanalyse
De l'histoire
Qui n'est que l'histoire
De la chimie
Qui n'est que chimie
De la biologie
Qui n'est que biologie
Du cinéma
Qui n'est que du cinéma
De la peinture, de l'écriture
Qui n'est que peinture, qui n'est qu'écriture
De la politique
Qui n'est que de la politique
De la sexualité
Qui n'est que de la sexualité
De toute forme d'art représenté
Qui est de l'art mort, de l'art figé
C'est de la vie mise en boîte
De la vie réduite et qui boite !
La vie ne s'écrit que sur le sable
A son histoire, personne n'est aimable !
Vous peignez ?
Ah ? vous aussi !
Vous écrivez ?
Ah ? vous aussi !
Vous êtes poète ?
Ah ? vous aussi !
Vous bricolez ?
Ah ? vous aussi !
Vous êtes cultivé ?
Ah ? vous aussi !
Vous êtes malade ?
Ah ? vous aussi !
Vous êtes ceci
Vous êtes cela
Ah ? vous aussi !
Les bourgeoisies pauvres et les bourgeoisies riches
En font des collections, des pathologies, elles s'entichent
De l'épanouissement des gens, elles se fichent !
Elles maîtrisent les techniques de la sublimation
Et de toutes les fausses révolutions
 
 Patrice Faubert (2013) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "

All rights belong to its author. It was published on e-Stories.org by demand of Patrice Faubert.
Published on e-Stories.org on 17.05.2016.

 
 

Comments of our readers (0)


Your opinion:

Our authors and e-Stories.org would like to hear your opinion! But you should comment the Poem/Story and not insult our authors personally!

Please choose

Articolo precedente Articolo successivo

Altro da questa categoria "Politica & Società" (Poems in francese)

Other works from Patrice Faubert

Vi è piaciuto questo articolo? Allora date un'occhiata ai seguenti:

Paraphysique de la manifestation - Patrice Faubert (Politica & Società)
I wish... - Jutta Knubel (Cameratismo)