Patrice Faubert

Paraphysique du cerveau

Les couvents pour jeunes filles
Où c’était l’obscurantisme qui brille
C’était il y a peu de temps
Pour punir l’acte délinquant
La sexualité y était horrible chose
La féminité niée, cela ne sentait pas la rose
Sans aucune protection intime
La même serviette hygiénique
Sans cesse relavée, la religieuse sadique
De toutes ces privations, était la mime
Tous les lieux
Ou l’on torture
La prison, le couvent, l’armée, l’entreprise, l’usine, l’école
Manifestement, dans l’ancien temps
Subtilement, dans le nouveau temps
C’est le rejet de toute différence
Qui engendre les complexes
Au physique comme au sexe
C’est l’origine de la chirurgie plastique
Ou chirurgie reconstructrice et esthétique
Paradoxalement souvent justifiée
Pour les accidentés défigurés
Ou toutes sortes de mutilés
Rejetés des critères totalitaires de la beauté
Ou même pour ceux et celles qui se sentent disgraciés
Qui retouchés, se voient mieux acceptés
Après avoir été opérés
Serait-ce un problème
Là où tout le monde est accepté ?
Serait-ce un problème
Là où tout le monde est aimé ?
Serait-ce un problème
Là où aucun jugement n’est élaboré ?
Serait-ce un problème
Là où tout le monde a une sexualité ?
Serait-ce un problème
Là où personne n’est jamais comparé ?
Ou au contraire
Tout est unicité !
Tout est dans l’originalité !
La laideur c’est quoi ?
La beauté c’est quoi ?
Par rapport à qui ?
Par rapport à quoi ?
Par rapport à quelle époque
Qui l’une de l’autre, se moque ?
Oui, serait-ce un problème ?
Tous les conformismes
Sont forcément aux autres de l’eugénisme
Mais nous ne voulons pas y penser
Nous ne voulons rien déranger
Comme la nouvelle langue
Toujours renouvelée de la domination
Au bon goût de mangue
Ainsi, fini le minimum vieillesse
Qui était déjà une détresse
Depuis 2006, c’est l’allocation de solidarité aux personnes âgées
Une ASPA, pour la charité déguisée
Qui devient le minimum contributif
Quand au travail salarié
L’on a été très peu actif
Mais que l’on a malgré tout, cotisé
En chômage ou autre
De très bons apôtres
628, 99 euros par mois
Très bientôt pour moi
Ce sont les aumônes étatiques
Mais dans mon cas idiosyncrasique
Je m’en contente bien, ma foi !
En France, c’est comme cela
Ailleurs, peut-être encore plus caca
Mais beaucoup de gens
Qui ont travaillé comme des déments
Une grande partie de leur vie
Ne touchent guère plus, c’est pas joli !
Et l’on nous donne d’une main
Ce qu’une autre main nous retire
Dans les administrations, ce sont des malins
Tout est étudié pour le moins
D’un barème l’autre, plus devient moins
Par le tyran, c’est conçu, pour n’avoir rien
Comme l’artisan, ce faux ouvrier
Qui vient chez vous travailler
Pour y faire des travaux
Qui vous prend de haut, et veut vous arnaquer
Dans ce milieu, règne la malhonnêteté
Seul le profit peut les intéresser
Ce sont des exploiteurs
Certes, de la richesse, mais aussi de la pauvreté
L’exploiteur exploité
L’exploité exploiteur
Toujours la même trace
Toujours la même face
Cela veut toujours aller sur Mars !
Les ouvriers sont des conservateurs
De l’anarchie, ils sont les exterminateurs
Les bourgeoisies ne veulent aucune révolution
Les ouvriers ne veulent aucune révolution
Il faut n’avoir rien à perdre
Pour la vouloir, ne pas avoir d’espoir
Ne pas recommencer, mais enfin débuter !
Il y a de plus en plus d’idiots
Il y a de plus en plus d’idiotes
Qui prennent les autres, pour des idiots et idiotes
Il y a de plus en plus d’imbéciles
Qui prennent les autres pour des imbéciles
Toutes les bourgeoisies sont représentées
Toutes les catégories sociales en sont baignées
L’autorité sous toutes ses formes
Est respectée, c’est la norme !
Si vous n’êtes pas autoritaire
C’est le mépris, même du manutentionnaire
Le cerveau est programmé
Pour le mépris caché, la compétition affichée
Comme le laboratoire 92 central
103 rue Armand Sylvestre, à Courbevoie
Qui commet des erreurs médicales
Et qui s’en fiche pas mal !
Et qui insulte la clientèle
Qui lui renvoie son fiel !
Mais tout le monde
Se fiche de tout le monde
Et beaucoup de jeunes d’aujourd’hui
Sont conditionnés et engrammés comme nazis
Ce sont presque des boîtes de conserve
A la tyrannie, il faut que cela serve !
Et cela n’est pas les cellules souches
Qui aux diverses débilités, gommeront toutes les couches
De nouveaux bras, de nouveaux organes
Mais l’intelligence toujours en panne
Le cerveau est programmé
Par les guerriers de la société de marché
Dont le bras armé
Est dans le cerveau conditionné et engrammé
Encore plus que dans la police ou l’armée
Et l’homme de la rue, en toute complicité
Et la femme de la rue, prête à vous dénoncer !
 
Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l’invité sur " hiway.fr"

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Published on e-Stories.org on 14.08.2016.

 
 

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