Patrice Faubert

Zoopharmacognosie ou animaux humains et non humains

" Mahomet fut un chef de guerre sanguinaire et sans pitié pour ses rivaux.
Ces faits  sont notamment illustrés par sa décision ( après sa victoire sur la
tribu juive des Qurayza ) de faire décapiter tous les hommes, d'emprisonner
les femmes et de violer la très jolie fille du chef le jour même où il fit décapiter
son père, son mari, et ses frères. De tels actes lui vaudraient aujourd'hui d'être
traduit devant un tribunal pour crimes de guerre. "
 
Anarchosyndicalisme, ( CNT/AIT ) numéro 154, mai-juin 2017
 
Oui
Toutes les religions sont des absurdités
Oui
Toutes les idéologies sont des iniquités
Et de tout le vivant
Cela n'est finalement pas étonnant
C'est le genre humain
Qui est, et de loin, le plus vilain
Et d'ailleurs
Même pour se soigner
C'est l'animal non humain qui a été copié
Toute une zoopharmacognosie
La nature nous donne des leçons, c'est ainsi
Avec de l'avenir en parasitologie et en oncologie !
Plantes aromatiques ou médicinales
Comme les vermifuges, insectifuges, l'argile, médecine animale
Primates, rhinocéros, autres bestiaux
Le papillon monarque, les éléphants, les moineaux
Des principes basiques pour la survie
Pour son espèce, pour sauver sa vie
Et tous les guérisseurs
Des animaux non humains, sont les imitateurs
Des perroquets et de leurs pansements gastriques
Simple argile donc, sans l'arsenal technologique
Sans aucune blablalogie philosophique
La survie dans le règne animal
Une grande claque contre le capital
Les luttes de classes
C'est pour le genre humain
Les luttes de classes
C'est pas pour l'animal non humain
Mais alors, dîtes-moi
Vraiment, qui est le plus malin ?
Le genre humain
C'est surtout la guerre
Comme contre la classe ouvrière
Les blindés contre les mineurs
1948, CRS=SS, sur les murs, pour se défouler
D'une grève de 52 jours, mineurs battus et humiliés
Du bannissement, de la prison
La douloureuse mémoire des corons !
 Cependant
De 1944 à 1948, grâce aux mineurs
La France, avec le charbon, put reprendre des couleurs
Même si déjà, trop tard, c'est fini
Il aurait fallu penser à une autre énergie
Renouvelable et donc comme infinie
Mais le stalinisme français
Sut bien manipuler la classe ouvrière, de ses méfaits
54 heures par semaine, jours fériés travaillés
Dès 14 ans à la mine, déterminisme social sans pitié
220.000 mineurs loués, encensés
Tant que l'on put les utiliser
Pour mieux, en temps utile, les rejeter
Quand ils osèrent se révolter
Comprenant qu'ils avaient été dupés
Thorez le stalinien, de la liste, fut le premier
En grande responsabilité d'avec tous les silicosés
Cette voix de Moscou, toujours, mentit aux ouvriers
La silicose donc, principale cause de mortalité
4 octobre 1948, grève de 52 jours
Donc, dans les mémoires, elle dure toujours
Puis, 3000 mineurs licenciés, la tyrannie prit peur
L'animal humain, partout, répand la terreur
Contre cela, aucun médicament à 24 heures
Comme le Vernonia amygdalina
Automédication des chimpanzés, voilà
Car l'animal non humain
Est aussi, on le sait depuis vingt ans, médecin !
Animaux humains
Animaux non humains
Les mêmes pulsions
Les mêmes émotions
Du rire et de la mémoire des événements
Des parades préventives et c'est depuis longtemps
Et comment vivons-nous ?
Et comment nous traitons-nous ?
Nous les animaux humains
De bien pire façon que les animaux non humains
Avec nos classes, nos castes, toute une verticalité
Et riches ou pauvres, dans le règne du séparé
Il ne peut y avoir que de la médiocrité
Dans la prison
De toute habitude
Dans la prison
De toute certitude
Comme derrière une porte blindée
Quand toute pensée est verrouillée
Et toutes les vies qui sont gâchées
Dans l'ennui organisé ou le travail salarié
Toujours la seule et même journée
Répétition de la domination
Domination de la répétition
Avec des comportements serviles
Avec des comportements futiles
Avec des comportements débiles
Car au fond, seule la révolte est utile
Car au fond, toute dominance est stérile
Dominer pour s'approprier, sommet de l'inutile
Tout devenant
La vie de l'administration
L'administration de la vie
Nous sommes tous et toutes des numéros
Plus de numéro six, hurlant " je ne suis pas un numéro "
Nous sommes tous et toutes des matricules
Sans plus aucune conscience de tout ce ridicule
La prison
De tous nos préjugés
La prison
De tous nos jugements de valeur
La prison
De tous nos lieux communs
Voilà bien là le genre humain
Avec un discours logique
Pour justifier toutes les ignominies
L'animal humain et sa blablalogie
L'animal non humain, lui, fait preuve de moins d'hypocrisie !

Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "


 

All rights belong to its author. It was published on e-Stories.org by demand of Patrice Faubert.
Published on e-Stories.org on 15.05.2017.

 
 

Comments of our readers (0)


Your opinion:

Our authors and e-Stories.org would like to hear your opinion! But you should comment the Poem/Story and not insult our authors personally!

Please choose

Articolo precedente Articolo successivo

Altro da questa categoria "Politica & Società" (Poems in francese)

Other works from Patrice Faubert

Vi è piaciuto questo articolo? Allora date un'occhiata ai seguenti:

L´ordre contre l´harmonie - Patrice Faubert (Politica & Società)
About Dark Sides - Bernhard Pappe (Pensieri)