Patrice Faubert

Paraphysique des niveaux d'organisation

Contagion psychologique, contagion émotionnelle
Rien de plus viral
Rien n'est plus fatal
Certes, ce que j'écris, l'on s'en fiche, c'est que dalle
Du biologique
Du psychologique
Du politique
Du religieux ou de l'idéologique
De l'économique
Donc
Contagion virale, biologique
Contagion émotionnelle
Contagion idéologique et politique
Contagion psychologique
Contagion économique
Tout cela est bien contagieux
Toi, moi, elles, ils, eux
La contagion des conditionnements
Les conditionnements de la contagion
Les déterminants du conditionnement
Le conditionnement des déterminants
Au tout contagieux
Tout un bruit odieux
Hélas
Peu de misophones
De toute cette cacophonie aphone
De tous les formulaires
Et à tous les formulaires
Trop peu, à être des réfractaires
Trop peu d'inclassables
Trop peu d'incassables
Gens seuls dans leurs idées
Car du tout préparé en idée, se méfier
Mais c'est un prix à payer !
Et alors, que pour tout, il faut un permis
Comme en prison, de la société, une décalcomanie
Avec ou sans virus
Encore plus évident avec virus
Permis de sortir
Permis de circuler
Permis de copuler
Permis de se regrouper et de manifester
Permis de voyager
Permis de ceci
Permis de cela
Permis de vivre, et là, tout est dit
Le monde est une prison
Presque tous
Comme des matons
Presque toutes
Comme des matonnes
Mais, nonobstant
Chaque jour dans le monde
Des éjaculateurs font des rondes
Centaines de milliers de naissances de l'inconscience
Comme un horrible non-sens
L'on ne fait que coïter ou quoi ?
Mais la morale est sauve, ma foi
C'est juste pour enfanter
C'est juste pour se conformer
Alors que nous vivons
Sur une centrale nucléaire naturelle
Moins délétère qu'une centrale artificielle
Donc, les forces terrestres en perpétuelle activité
La géologie du globe, géologie modifiée
Ce à chaque seconde
Ce qui peut, en trois heures, générer
Une énergie nucléaire correspondant
Et ce, à quatre mille fois, édifiant
L'explosion atomique d'Hiroshima
De quoi méditer, voilà !
Et si comme la foudre
Réserve inépuisable de poudre
Sur la planète Terre et chaque jour
Frappant quatre millions de fois
De nouvelles vraies idées nous frappaient
De nouvelles vraies idées nous transformaient
Et bien cela se saurait !
Notre planète, comme tout cerveau, planète toute façonnée
Par l'humanité
L'humanité, de part toutes ses activités
Est devenue une force géologique à part entière
Mais sur des millions ou des milliards d'années
Tout est d'une grande précarité
23 heures, cela était la durée d'une journée
Sur Terre, il y a ainsi 350 millions d'années
Et en vérité
De tout, nous sommes engrammés et conditionnés
Femmes, hommes, enfants
Avec tous les déterminants
Dans des niveaux d'organisation différents
Dont c'est la prime au subconscient
Avec tout ce qui ne rentre pas dans notre signifiant
Quand rien n'y est codant
Comme une langue étrangère en passant
Nos cuirasses caractérielles nous stagnant
Toute soumission, toute obéissance, s'y confortant
Toute compromission du au suivant
Tout un processus désangoissant
Dans un tout du punissant
Dans un tout du récompensant !
Le capital et ses chimères
Le socle illusionniste des milliardaires
Mais jamais aussi somptueux
Aurores boréales, dont nous jouissons si peu
Intense vent solaire
Il y a de la fuite dans l'air
Car sur le ring du mégavers
Le naturel
Supplante toujours l'artificiel
Comme de vrais seins
Par rapport à de faux seins
Ainsi Cignus X-1
Premier trou noir détecté
Quinze masses solaires
Du trou noir ordinaire
Et au centre de notre galaxie, caché
C'est par millions de masses solaires qu'il faut compter
Et parfois, du proche et de l'ailleurs
Hier, aujourd'hui, demain, la même heure
Des millions ou des milliards
Comme autant de soleils fêtards
Du massif ou du supermassif
Contrôlant l'architecture de l'univers
Envisageant la géométrie non conforme d'autres plurivers
Tout se dévorant
Tout se nourrissant
Tout se grandissant
Au tout, comme un rayonnement d'Hawking, s'évaporant
Hydrogène, hélium, souvent, au restaurant
Des étoiles s'effondrant
Des trous noirs fusionnant
Des étincelles
Des ondes gravitationnelles
Toute une accrétion de gaz et de poussières
Ni effets spéciaux
Ni du vrai, ni du faux
Tout se contentant d'être, univers, multivers
Et pour nous prendre à revers
Paraphrasant feu le savant érudit Henri Laborit
Dans l'enfer orchestré de son oubli
La seule raison d'être d'un être
C'est d'être
Tout le reste est de la blablalogie
Rien d'important, rien de dérisoire
Des choses et des êtres, l'infini, de toutes les histoires !
 
Patrice Faubert ( 2020 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "
 
 
 
 

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Published on e-Stories.org on 01.04.2020.

 
 

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