Patrice Faubert

Tout en un, un en tout, au tout un

Un triangle ignoré Du dealer, bailleur, gendarme ou policier Les petites villes, pour les pacifier Ainsi Une certaine paix sociale est préservée Le dealer a sa tranquillité Parfois, il peut même être indicateur policier Le bailleur, lui,a les yeux fermés Du moins, tant que son loyer est payé Certes La peur, aussi, de certaines représailles Surtout, du je-m'en-foutisme qui baye De toute une hypocrisie Du dealer, du bailleur, de la police ou de la gendarmerie Tout cela étant la main dans la main Du même lien, du même besoin Surtout dans les petites villes Où tout se sait, où tout s'empile De la trilogie indissociable Mangeant, sans le savoir, à la même table Prétextes ou projets inavouables Comme un pacte sur la misère Calendrier prévisionnel des faits-divers Fonctionnement ordinaire méconnu C'est pourtant du tout vu C'est comme en prison Là, le bailleur est le maton Sans came variée, personne ne tournerait plus rond Des gens péteraient un câble Et tout redeviendrait du sable ! Et tout fonctionne comme en prison Comme des règles de manutention Mais Tout individu est son maton Toute personne est sa matonne Mais Tout individu est son mouton Toute personne se bétonne Dans une éternelle immigration De toutes les nations Se constituant dans l'immigration Au grand mélange, ma, ta, sa, mon, ton, son Comme en France Une nation d'hommes immigrés Une nation de femmes immigrées De toute une réalité, niée et refusée Pour la chercheuse en sciences politiques D'ailleurs, sensuelle, donnant la trique Hélène Thiollet, pour la paraphraser Et puis, donc, tout est du monde entier Par les guerres, tant de femmes furent violées Souvent, plusieurs fois Certes, c'est horrible, ma foi Toutes époques, tous temps, tous pays Forcément, cela fait des petits Tant et tant Pas des soldats russes à Berlin, en avril/mai 1945, seulement Pas des soldats allemands, en Russie, seulement Donc, des staliniens et des nazis, seulement Mais, tous les continents, et tous les régiments La guerre est ainsi comme matrilinéaire Car, hélas, après, l'on connaît les mères Mais plus rarement les pères Et chaque armée Des traditions, spécificités, coutumes Avec des horreurs cachées et d'affichés costumes Avec des hommes et femmes, torturés, tués Avec des femmes violées Et en tous domaines Presque une même fétide haleine ! Comme pour les classes sociales Chaque classe sociale Enfermée dans ses traditions Enfermées dans ses conventions Préjugés, jugements de valeur, lieux communs De l'individu au groupe, c'est certain Des déterminismes conscients et surtout inconscients Des automatismes conscients et surtout inconscients Du langage, du matériel, de l'habitude Chaque classe sociale dans son hébétude Regardant les autres classes, de haut Car, elles sont, bien sûr, dans le faux Chaque classe sociale se gavant de ses certitudes Il faudrait, simplement, un peu d'innovation Dans la génération, dans la répétition Comme au cinéma Du film de cape et d'épée Nous revoilà Du travail de la répétition La répétition du travail Travail de l'imitation L'imitation du travail Cinquante heures de répétition Pour une minute de combat Devenant ainsi crédible sur l'écran de cinéma Des arts, de la science, du sport, ou autre, tout est comme ça ! Tout en un Un en tout Comme les différentes espèces humaines Qui au cours de centaines de milliers d'années Des espèces qui se sont mélangées De la cohabitation, de l'assimilation, c'est forcé Des apports génétiques et surtout culturels, au tout métissé Au tout partagé, rien à comparer S'enrichissant, ainsi, d'une grande diversité Aborigènes et pygmées, l'ADN , de plus grande ancienneté Tout en un Un en tout Des particules aux autres univers De chaque niveau d'organisation Aucun saut dans chaque spécialisation Mais une complétude en orchestration Hors, cependant, de toute réduction !   Patrice Faubert ( 2020 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "    

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Published on e-Stories.org on 07.05.2020.

 
 

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