Patrice Faubert

De la rivalité restreinte et généralisée

Oui, je le sais
Je me répète
Oui, je le sais
Je suis l'indécision qui végète
Oui, je le sais
Je suis galère et bébête
Oui, je le sais
Je produis du zut
Car de tout, je suis le bizut
Oui, je le sais
Je ne crois pas à ce que je fais
Oui, je le sais
Je suis dans des routines
Mais, absolument tout, est routine, est Poutine
Je n'aime pas les artistes
Je n'aime pas les intellectuels hommes
Je n'aime pas les intellectuelles femmes
J'aime trop la simplicité
J'aime trop la spontanéité
J'aime trop la sincérité et la naïveté
Car, l'on veut toujours être la première, le premier
Mais aussi la dernière, le dernier
Arts ou intellectualité
Concurrence de la rivalité
Rivalité de la concurrence
Et dans bien d'autres domaines
Cela ne peut que s'accumuler, ô déveine
Oui, je le sais
Un con parmi des moins connes et cons
Oui, je le sais
Un con parmi des plus connes et cons
Tout le monde étant dans la domination
Un rien parmi des riens
En plus ou moins rien
Un plus parmi des plus
Ce qui est et serait sans fin
Et c'est sans aucune morbidité
Que je puis l'avouer
Pourquoi et pour qui ?
Pour qui et pourquoi ?
Je n'aime pas les artistes
Je n'aime pas les intellectuels hommes
Je n'aime pas les intellectuelles femmes
Ou alors, les anartistes
Ou alors, le maçon et sa truelle
Quand plus rien
N'est vraiment estimable
Quand plus rien
N'est vraiment louable
Avec toute une acceptation du détestable
La reptation
Qui permet tout gouvernement
Qui permet des dominantes et des dominants
Apprendre différemment
Pour devenir son propre référent
Sans autorité et sans hiérarchie
Sans prétention et sans parti pris
Quand tout veut dominer, moi, toi, elle, lui
Et toutes les fausses amitiés qui en font partie
Et qui deviendront des inimitiés, de l'ennemi
De comme feu ( 1533 - 1592 ) Montaigne, l'on ne dit
Parce que c'était moi, parce que c'était lui !
Certes, parfois
Des documentaires intéressants et édifiants
France 5, LCP, arte, et concurremment
France Culture, la science en question, d'Etienne Klein
Mais surtout, ne pas changer l'ordre existant
Ne pas même l'émettre, l'éviter, justement
Néanmoins, s'y retrouver, avec un esprit un peu critique
Ne pas s'y entraver avec un peu de pensée éthique
La vague rapprochée du mur de Kardachev
Relations femmes, hommes, enfants, en parachève
Il n'y a pas d'hommes libres
Il n'y a pas de femmes libres
Il n'y a pas d'enfants libres
Cette fausse idée de liberté
Est la plus grande tyrannie qui soit
Permettant toutes les exploitations
Toutes les fausses solutions et vraies dominations
Tous les chacun pour soi
Toutes les chacune pour soi
Comme les rivalités
Pour empêcher de réelles amitiés
Comme tous les préjugés
Et les amours ne peuvent y résister
Les philosophes rivaux d'autres philosophes
Les physiciens rivaux d'autres physiciens
Les artistes rivaux ou rivales d'autres artistes
Les savants et poètes rivaux d'autres savants ou d'autres poètes
Tout le monde rival de tout le monde
Pas toi , Tu crois ?
Pas vous ? Vous croyez ?
Pas moi ? Je crois ?
Et tout dans une kermesse qui s'y féconde !
Femmes, hommes, enfants, du non genré
De toutes façons, cela fait société !
Et si l'ami devient ou peut devenir un ennemi
Au moins, l'ennemi, lui, reste toujours l'ennemi
Et on devrait lui dire merci !
Puis, l'intérêt personnel de beaucoup de gens
Via le corporatisme identitaire s'opposant à tout changement
Du faux changement, oui
Du vrai changement, non
Et tout artiste, forcément,
Renforce la société, renforce le système
Et toute intellectuelle
Et tout intellectuel
Forcément d'élevage, fortifie la société
Fortifie le système
De même pour toute chercheuse, tout chercheur
Peu de différence avec la recherche de l'orpailleur
De même pour le savant, le technicien, ou l'ingénieur
C'est la société, c'est le système
Tout ce qui peut les entretenir
Pour nous tenir, pour nous divertir
Tout ce qui peut les ravir
Avec pour le capital
Se régénérant du moindre ou pire mal
Et si on tuait tous les affreux ?
Et si on tuait toutes les affreuses ?
Il n'y aurait plus personne sur la Terre
Plus que les indispensables vers de terre
Du vianesque qui appuierait sur le bouton nucléaire
Et là, pas l'anagramme gare maman, Etienne kléniennne
Solaire, en fait, du mystérieux Olivier Garcia, anagrammes pleines
Peut-être que l'espèce humaine est une abomination
Une possibilité l'autre de l'évolution
Encore des efforts, pour l'orbilianisme triomphant, en régression !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )

All rights belong to its author. It was published on e-Stories.org by demand of Patrice Faubert.
Published on e-Stories.org on 10.07.2022.

 
 

Comments of our readers (0)


Your opinion:

Our authors and e-Stories.org would like to hear your opinion! But you should comment the Poem/Story and not insult our authors personally!

Please choose

Articolo precedente Articolo successivo

Altro da questa categoria "Politica & Società" (Poems in francese)

Other works from Patrice Faubert

Vi è piaciuto questo articolo? Allora date un'occhiata ai seguenti:

Les vedettes spectaculaires - Patrice Faubert (Pensieri)
Dans mon lit - Rainer Tiemann (Amore e Romanticismo)