Selon le poème "Der Glückshalm" du troubadour
Walther von der Vogelweide (1170-1230)
transcrit du moyen haut allemand
J’ai assis sans espérance,
en doute de son amour pour moi,
pensant il faut que je renonce,
quand une lueur d’espoir
fit revenir ma confiance.
Il n’est guère plus que cette lueur,
mais réconfort est bienvenue.
Riez, si vous aurez senti !
Une fleur a fait plaisir à moi,
car elle m’a promis bonheur.
J’ai consulté la tendre fleur
comme j’ai appris jadis déjà
en imitant petits enfants.
Donc attendez si elle m’aime :
« Elle m’aime, n’aime pas, elle m’aime, n’aime pas, elle m’aime ».
Je répète la demande, la réponse est toujours la même.
Il faut qu'on ait un peu de croyance.
Vu qu’elle m’aime de tout son cœur,
Il faut que je tolère mieux
que quelques hommes briguent sa faveur.
Je ne suis pas jaloux d’eux,
depuis je sais de son amour.
Je suis heureux et savoir
que ceux qui croient d’avoir
bonnes chances pour enjôler son cœur
auront conscience de leur erreur.