O toi qui hante nos nuits
O toi qui de ton regard perfide
Nous rends nous mortels si livides
A quoi bon se dire; je te fuis
Puisque tôt ou tard tu nous rendras si rigides
Malheur !Ton domaine sera toujours aussi vide.
O combien nous te choyons
O toi qui es notre unique raison d'être
Nous voulons que tu ai la force d'être
A quoi bon te vouloir puisque nous t'avons
Puisse ces dires ne jamais êtres traîtres
Bonheur ! Seras-tu toujours dit le prêtre.
Jusqu'où viendras-tu nous poursuivre
Nous recouvrant de ton ombre truculente
A quand la fin de ta période latente
Pendant laquelle tu ne cesses de nous suivre
Pendant laquelle tu essaies d'être engageante
Horreur ! Ta voie sera toujours insignifiante.
Jusqu'à quel point pourrais tu nous protéger
Nous recouvrant de ta bonté inestimable
A quand la mise à jour de tes projets afables
Pendant lesquelles tu serais telle une fée
Pendant lesquelles tes
trésors seraient inviolables
Heureux ! Serions nous si tu étais
palpable.
Ton obstination nous dépasse
Ton acharnement à nous capturer
nous fait peur
Mais que ferais-tu sans leurre ?
Notre
défense n'est pas assez tenace
Ta victoire ne serais qu'horreur
Malheur !
Tu détruis la source du libre penseur.
Ton immense gaieté nous enjolive
Ton incomparable optimisme nous affabilise
Mais que ne ferions nous sans l'analyse
De notre âme , la rendant si chetive
Tes caresses sont telles les bises
Bonheur ! Sont les pleurs quand ils se minimisent
Non! Non! Cris de soufrance
La mort les a euPauvres mortels ils auront fait ce qu'il ont pu
A quoi bon invoquer la chance
La mort déja se rue
Sur ces mortels bien nus.
Non! Non! Cris de colère
La vie a perdu son lyrisme
Comment combattre le pessimisme
A quoi bon disait-on naguère
Que la vie résiste à la mort sans optimisme
La vie n'a pas sa place dans le réalisme