Frederic Saura

JOEL, espagnol pour de vrai.


C'était un lundi matin, il faisait beau, et comme dans tout les bons films et les bons livres, les oiseaux chantaient et le soleil brillait,
 
Il était 8h00 du matin, et un petit village d’Espagne se réveillait doucement, les commerces ouvraient peu à peu leurs portes, le boulanger buvait son café au bar du coin, avant de retourner à ses croissants, et les plus vieux ouvraient tous leurs volets, bref le village était calme.
 
Quand tout à coup un cris assourdissant se fit entendre, il venait de la maison des Paella, c'était la maison d'une famille d'antillais qui s'était installé ici depuis 2 ans, et qui pour s'intégrer mieux, avaient changé de nom de famille...
 
La mère, Mamadou Paella, était enceinte depuis 9 mois, et tout le monde attendait son accouchement avec impatience, en effet avant de tomber enceinte Mamadou paella et son mari avaient tentés à maintes reprises d'avoir cet enfant, mais rien n'y faisait, et c'est quand ils avaient abandonnés et laissés tomber cette idée qu'ils se rendirent compte grâce à de nombreuses nausées et rejets que Mamadou Paella était enceinte...
 
Et aujourd’hui c’est le grand jour, le nouveau né du village arrive enfin, la moitié du village se tenait devant la maison qu’habite la famille paella, ils attendaient tous de voir le bébé, à l’intérieur le père et la sage femme du village s’appliquaient à bien accueillir le nouveau venu, au bout d’une heure il pointa le bout de son nez, et 10 minutes après il était là, en pleine forme, il pesait 3 kilo, et son père et sa mère avaient décidés de l’appeler Joël,en hommage au pompiste du village écrasé par la statue du village, qui représenté une voiture, qui avait été installée en hommage au pompiste d’avant joël.
 
Tout le village l’accueillait avec tendresse, tous les villageois le prenaient pour leur propre enfant ; c’est dans cette atmosphère joyeuse que Joël grandit. Et les années passèrent aussi vite que des voitures qui ne respectent pas les limitations de vitesse.
 
Mais, oui il y à un mais, étant le plus jeune du village ou la moyenne d’âge était de 40 et 70 ans, Joël s’ennuyait.
 
Arrivé à 15 ans, le seul ami de Joël était la télé, d’ailleurs chez lui Joël ne recevait que 2 chaînes, et des chaînes Française ARTE et TF1. Joël préférerait TF1, il adorait voir les gens, les « peoples », d’ailleurs c’était son rêve, il rêve au plus profond de lui de devenir une star, malheureusement pour lui son père avait des projets différents pour lui, il tenait à ce que son fils reprenne l’entreprise familiale, le père de Joël, était menuisier, mais Joël n’était pas trop manuel, il avait déjà du mal à changer le rouleau de papier toilette , alors fabriquer une commode de style louis XV. Mais Joël ne disait rien, il attendait sa majorité pour pouvoir s’en aller, mais ça lui faisait de la peine car il ne voulait pas laisser ses parents et son pays, l’Espagne, même si il est d’origine antillaise, au fond de lui il était espagnol, le riz au safran, les corrida, Salvator Dalli, tout ça c’était lui. D’ailleurs ses origines posées des problèmes à certains jeunes des villages voisins, pour eux Joël n’était que « le noir » du coin.
 
Il subissait souvent les railleries et les insultes de JEAN-JEAN la « racaille » du coin.
 
JEAN-JEAN venait dans le village de Joël seulement pour l’embêter, il roulait dans le village avec son scooter en attendant d’apercevoir Joël, et lorsqu’il le voyait, il s’empressait d’aller l’insulté,
 
VOILA UN EXTRAIT D’UNE CONVERSATION ENTRE JEAN-JEAN ET JOEL :
 
-Vroooooouuummm vrouuuuuuuuuuuumm (le scooter accélère et s’approche)
 
-Salut le singe sa va ? (à peine audible a cause du bruit du scooter)
 
-Hein ?
 
-Je disait salut le singe sa va ? (Dit Jean-Jean en coupant sont moteur)
 
-Mouais (répondit Joël, tout en l’ignorant)
 
-Tien tu manges des mikados ?
 
- ?
 
-Désolé j’avais pas vue, que c’était tes doigts, dit moi ils sont où tes parents ?
 
-Dans ton cul (répondit Joël tout en pensant à sont manque de repartie).
 
-Tien je savais pas que les singes savaient parler
 

 
Et toutes les discussions entre eux se déroulaient de cette manière, Joël ne répondait pas et laissait faire Jean-Jean, pourquoi me direz-vous ? Parce que ses parents lui ont apprit à ignorer ce genre de personnage? Non au contraire, son père lui a toujours dit « Les blanc raciste, c’est comme les homosexuelle, ça vaux rien »
 
Et il ajoutait souvent « moi un jour je me suis trouvé face à un raciste, et ben il a à peine eut le temps de me traiter de pépito, qu’il était chez lui condamné a manger de la soupe toute sa vie ».
 
Mais si Pépito … Heu, mais si Joël ne répondait jamais à jean-jean c’était tout simplement parce qu’il avait peur, c’était un chieur, une fillette, il pissait assit, il avait les couilles molles, il était tellement peureux qu’il sursautait à chaque fois qu’il lâchait un gaz.
 
Bref, Joël le peureux voulait voir Paris, devenir une star, chanter, faire des films, passait chez Cauet.
 
Et pour y arriver, il avait un plan, il allait faire des études et devenir prof de français, pour que ses parents soient obligés de l’envoyer dans une école en France, bien entendu ce n’était qu’un prétexte pour s’approcher de son rêve.
 
Aujourd’hui il doit l’annoncer à ses parents, pour que tout se passe bien, il fit le ménage, et le repas, et décida de leur annoncer durant le repas, il est 19 heures ses parents arrivent du travail, il se mettent à table, commencent à manger, l’entrée passe très rapidement laissant la place au plat de résistance, on pouvait entendre les mouches volées, Joël décida que c’était le bon moment pour leur annoncer, il prit une dernière boucher de ses délicieuses pommes de terres à la vapeur,se leva et lâcha tout « Papa, maman, je veux devenir professeur de Français pour… »  il n’eut pas le temps de finir sa phrase que son père se leva et lui coupa la parole en lui jetant une pomme de terre dans les yeux,
 
« Je l’savais, tu mijotais ça depuis un moment, le ménage, le repas, tout ça pour nous faire avaler ton histoire de prof de français, mon cul ouais, premièrement tu deviendras menuisier, deuxièmement ne refais plus jamais à manger tu es très mauvais cuisinier tes pommes de terres sont à moitiées cuites et ta viande est trop cuite, maintenant tu enlèves les morceaux de patates que tu as sur les yeux et tu montes dans ta chambre »
 
Joël était choqué, vexé, triste et sentait la pomme de terre, il ne voulait pas devenir menuisier, mais une star.
 
Tous les jours dans sa chambre il se mettais devant son miroir avec une brosse à la main et s’amusait à chanter sur les chansons de ses artistes préférés, Ricky Martin, Eros Ramazotti et Jean-Jacques Goldman.
 
Joël était triste à l’idée qu’il soit obliger de devenir menuisier, il lui faut trouver une idée pour éviter ça, il eut une première idée, mais elle était impossible, pour ne pas devenir menuisier il suffirait qu’il n’y ait plus de bois sur terre… C’est pour ça qu’il préféra essayer sa deuxième idée, il allait mettre en faillite l’entreprise familiale.
 
Comment ? en mettant feu à l’entrepôt où était entreposé le bois de son père, il décidas d’y aller de nuit, pour ne pas se faire voir,il attendit que ses parents soient couchés pour sortir, vers minuit ses parents dormaient, il se leva saisit les allumettes qu’il avaient rangées dans sa chambre et se dirigeât vers l’escalier, il mit un premier pied sur l’escalier et quand il voulut mettre le deuxième il tombât dans les escaliers, réveillant par la même occasions ses parents, il se prit une paire de claque et son père le renvoya dans sa chambre. Joël attendit une heure que ses parents se rendorment, il colla son oreille à la porte de la chambre de ses parents et il entendit des ronflements. Il pouvait enfin mettre son plan à l’œuvre, il réussit à descendre les escaliers normalement, il sortit de chez lui, puis se dirigea vers l’entrepôt. Il coupa le cadenas de la porte avec une pince qu’il avait prit avec lui, il entra et se dirigea vers le bois, il répandit de l’essence de briquet dessus, puis il y mit le feu et s’en alla aussi vite qu’il était venu.
 
Malheureusement pour lui, et heureusement pour son père sur le trottoir d’en face ce  trouvait la caserne des pompiers.
 
Le lendemain, Joël se leva tôt, et marcha à vive allure pour voir le résultat de son travail, arrivé sur place rien n’avait eut le temps de brûler, les pompiers avaient tout éteint, le plan de Joël tombait une fois de plus à l’eau.
 
Fatigué de lutter contre son destin Joël abandonna, et décidât de se faire à idée, il seras menuisier un point c’est tout.
 
5 ans plus tard, Joël a 20 ans, il a grandit en hauteur, et il y a quelque mois il a découvert le beurre de cacahuète, ce qui la fait grandir en largeur. Il est devenus menuisier, il a reprit prématurément l’entreprise familiale après que son père ait perdu un bras dans un accident de travail puis la vie dans un accident de voiture. Mais Joël ne fabrique pas des meubles, il fabrique des piques de brochettes, c’est plus simple.
 
Le chiffre d’affaire de l’entreprise a baissé, mais il lui permet encore de vivre correctement.
 
Sa mère est toujours là, elle est devenue sa secrétaire. Bref la vie est belle, sauf pour son père.
 
Mais Joël a toujours le rêve de devenir une star. Il n’attend qu’une chose que sa mère prenne sa retraite pour pouvoir revendre l’entreprise, prendre tout l’argent et monter sur paris et tenter sa chance. Mais en attendant il a dû travailler, il a une commande de 1000 piques de brochette à terminer, alors il décide de s’y mettre, a peine eut-il le temps d’allumer les machines que la sonnette se fit entendre.
 
DRIIIIIIIIING DRIIIIIIINNNNNG (Ca c’est la sonnette).
 
PAM PAM PAM (ça c’est la porte).
 
PROUT, HAAAAAAA (ça c’est Joël qui fut effrayé par sont pet)
 
Il se dirigea vers la porte, il ouvra le premier verrous, le deuxième, le troisième, ôta la chaîne de sécurité, coupa la l’alarme prit une matraque dans sa main, et ouvrit la porte.
 
« La schizophrénie ? Connaît pas »
 
Qui pouvait bien sonner à la porte ?  C’était Julius le cousin de Joël.
 
-Bonjour mon cousin devine qui est venu te voir pour ton anniversaire ?
 
-Heu…toi ?
 
-Gagné cousin.
 
-Mais mon anniversaire c’était y’à 6 mois.
 
-C’est vrais ?
 
-oui !!!
 
-Tant mieux ça m’éviteras de t’acheter un cadeau.
 
Joël cachait sa joie, son cousin Julius il ne l’avait vue que 2 fois, une fois à l’enterrement de son père et une autre fois…aujourd’hui.
 
Et c’était une catastrophe ambulante, un mélange de Pierre Richard et de Gaston Lagaff.
 
Par exemple à l’enterrement du père de Joël, pendant la veillée il avait fait tomber ses lentilles dans la bouche du défunt, tout se serait passé normalement si cela avait été des lentilles de contact, mais non, Julius avait emmené son repas pendant la veillée, et les lentilles étaient belles, et bien de vrais lentilles, heureusement qu’il avait déjà mangé les saucisses à ce moment là.
 
Bref Julius était là, et ça n’allait pas être une mince affaire de travailler avec Julius à ses cotés.
 
Joël ne savait pas quoi faire de son cousin, il n’avait pas de chambre pour lui, il avait juste une chambre d’amis, et comme le dit le nom, c’est une chambre pour les amis, il décida donc d’installer son cousin dans l’hôtel le plus proche, c’est à dire dans le village de JEAN-JEAN.
 
Une fois qu’il eut installé ses affaires dans sa chambre, Julius se retrouva bien embarrassé, Joël l’avait laissé là et était repartit travailler.
 
C’est pas grave se dit-il je vais visiter les environs.
 
Et le voila qui se promenait dans le village, il décida de s’arrêter boire un verre dans un bar, il s’assied au comptoir, commande un indien, scalpe la mousse, bois, repose le verre sur le zinc, puis regarda autour de lui, il n’y avait que des « vieux » sauf au fond du bar, un jeune de l’âge de Julius qui jouait au Flipper.
 
Il décidât d’aller le voir pour parler et faire connaissance. Il s’approcha s’assied et une discussion commença.
 
-Bonjour.
 
-Bonjour (répondit le jeune absorbé par sa partie de flipper)
 
-Moi c’est Julius, et toi mon beau ? (Aurais-je oublier de vous le dire ? Julius est homosexuel)
 
-Moi c’est Jean-Jean, qu’est-ce tu veux ? (Dit-il en arrêtant de jouer)
 
-rien je voulais faire ta connaissance, pourquoi t’es tu arrêté de jouer ?
 
-peut-être parce que tu es assis sur le flipper et que je vois plus rien. (Répondit Jean-Jean énervé)
 
-calmes toi beau roux à la chevelure de feu.
 
-c’est quoi ton truc ? T’es pédé ou bien ?
 
-je préfère qu’on dise homosexuelle, mais oui je le suis.
 
-dit donc, t’as rien pour toi Julius, t’es pédé puis t’es noir. (A ses mots, Julius s’énerva)
 
-comment ? Et toi gros con avec ta gueule de pute, toi aussi t’as pas de chance, t’es homophobe, raciste et le pire, t’es roux.
 
Une bagarre éclata dans le fond du bar, Julius pris Jean-
 
Jean par les cheveux et lui cogna la tête contre la vitre du flipper, puis il lui mit deux ou trois patates dans la bouche, avec tous les gens qui avait dans le bar personne ne bougeai, même pas le patron du bar, c’est seulement quand le flipper fit le « tilt », à cause d’un coup de pied mal calculé que le patron, Robert arriva avec un fusil à la main et tira un coup vers le plafond comme dans les films.
 
-Hé vous allez vous calmez les deux connard là, vous allez niquer mon flipper, et vous m’avez fait faire un trou au plafond.
 
Les deux jeunes se calmèrent.
 
-Bon toi le noir tu t’casse de mon bar, et toi Jean-Jean tu vas chercher du plâtre pour boucher le trou, prends-en pas mal, tu en profiteras pour boucher les autres.
 
Julius s’en alla, et rentra à l’hôtel, pour appeler Joël. Une fois dans sa chambre il saisit le téléphone et commença à composer le numéro de Joël, mais il avait un problème, Julius n’avait pas le numéro de Joël alors il n’avait plus qu’une solution, se coucher sur le lit et attendre que Joël revienne le chercher.
 
Pendant ce temps, Joël ne sembler pas se préoccuper par ce qu’il pouvait arriver à son cousin, en effet Joël faisait une sieste.
 
Les heures passant et ne voyant toujours pas son cousin revenir Julius décida de se rendre lui-même chez son cousin en faisant de l’auto-stop, il se mit sur le trottoir en bas de l’hôtel et attendit qu’une personne voulait bien le prendre en stop, quand un moteur se fit entendre c’était le moteur d’un deux roue, Jean-Jean passa devant lui et l’insulta en même temps qu’il s’éloignait.
 
« Pedeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee »
 
Puis une voiture arriva, une voiture aux vitres teintées, et s’arrêta devant Julius, la vitre se baissa, Julius se pencha, c’était le patron du bar qui l’insulta à son tour, puis reparti.
 
Julius attendit pendant 30 minutes avant qu’un autre véhicule passe, c’était un homme d’une trentaine d’années, il s’arrêta demanda à Julius où il voulait aller et il le prit dans son véhicule.
 
10 minutes après Julius était chez Joël, il descendit de la voiture en remerciant le chauffeur, qui lui répondit « sa fait 40 euros », Julius avait prit un taxi.
 
Bien entendu il n’avait pas d’argent sur lui, il fut donc obliger d’en demander à Joël.
 
Il appela sonna à la porte de chez Joël mais personne ne répondait. (il faisait toujours la sieste ). Alors il se mit sous les fenêtres et l’appela.
 
« JOEL, MON COUSIN, C’EST MOI, T’ES LA ? »
 
Le chauffeur sorti de son taxi, et lança à Julius
 
« Sa pue l’arnaque ton truc gamin, n’essayes pas de me baiser la gueule ».
 
Joël ne répondait toujours pas, Julius décida donc de se faire la malle, le chauffeur de taxi ne le connaissait pas, il ne risquait donc pas de se faire attraper, il fit mine de faire ses lacets puis d’un coup d’un seul, il partit telle une fusée, puis au bout de quelque mètre il retourna sur ses pas.
 
Il avait oublié ses papiers dans le taxi, arrivé devant le Taxi, le chauffeur était assit sur le capot avec les papiers de Julius à la main.
 
« T‘as essayé de me baiser la gueule gamin, mais t’es vraiment trop con, alors donne moi les 40 euros ou je t’emmène chez les flics ».
 
A ce moment là Joël pointa enfin le bout de son nez,
 
-Joël te voila, merci, tu pourrais donner 40euros au monsieur ?
 
-pardon ? (Répondit Joël qui voyait la une chance de se débarrasser de Julius)
 
-40 euros, pour le taxi (répondit Julius)
 
-Mais on ne se connait pas monsieur, débrouillez-vous tout seul.
 
Julius pensa d’abord que c’était une mauvais blague, mais s’aperçut rapidement que Joël était sérieux quand il rentra chez lui pour appeler la police lui-même.
 
20 minutes après la police était là, Julius se fit embarquer et le chauffeur de taxi rallait.
 
« Qui va me donner mes 40 euros ? Tous pareils ses étrangers, bande de voleur ».
 
Enfin débarrasser de Julius, Joël allait pouvoir reprendre sa vie d’avant, c'est-à-dire sa vie triste à mourir, et routinière, mais bon il a l’air de s’y complaire, il n’attend qu’une chose, c’est que sa mère parte à la retraite.
 
Mais Joël vient de penser à quelque chose, s‘ il est le patron de l’entreprise et sa mère la secrétaire, il pouvait la renvoyer ce qui lui permettrait de partir pour enfin vivre son rêve à paris. Alors il décida d’espionner sa mère dans ses moindres gestes pour pouvoir la renvoyer au seul faux pas qu’elle commettra.
 
Malheureusement, sa mère étant maniaque et perfectionniste il ne trouvait rien à redire à ses méthodes.
 
Joël se trouvait dans une impasse, sa morne vie le lassait, il voulais connaître autre chose, vivre à cent à l’heure, et c’est quand il s’apprêtait à se pendre qu’il eu une idée, son père n’étant plus là, il pouvait décider lui-même de ce qu’il allait faire, il alla voir sa mère et lui annonça la nouvelle.
 
« Maman, j’en ai mare, trouves toi un autre boulot, je revends la boite et je me casses »
 
Sa mère ne répondit pas sur le coup, puis elle leva sa main vers le ciel et la rabattu sur le visage de Joël.
 
« D’accord ».
 
Il venait de se prendre un claque mais elle était d’accord, pourquoi ?
 
-maman pourquoi ma tu giflé si tu étais d’accord ?
 
-ho, ça n’a rien à voir, c’est juste que tu m’as craché dessus en me parlant.
 
-ha !!!
 
Bref, enfin, Joël était libre, il courut à l’imprimerie pour faire passer son annonce dans le journal.
 

 
VEND FOND DE COMMERCE
 
MENUISERIE EQUIPE
 
20 000 euros.
 

 
2 semaines plus tard, aucun acheteur potentiel ne c’était fait connaître, il eut donc une idée, c’était de mettre ses coordonnées sur l’annonce ça serait peut-être plus pratique pour que les gens puissent l’appeler.
 

 
VEND FOND DE COMMERCE
 
MENUISERIE EQUIPE
 
20 000 euros
 
Appeler Joël PAELLA
 

 
Le lendemain de la parution de l’annonce une personne est venue chez Joël.
 
C’était le menuisier du village d’à côte qui souhaité s’agrandir.
 
Joël fit visité les locaux et dans la minute qui suivait la vente était bouclée, Joël avait 20 000 euros en poche et pouvait enfin s’en aller.
 
Tout d’abord il appela son Oncle qui vivait à Paris, Gérard Depardieu, il à lui aussi changer de nom pour pouvoir mieux s’intégrer en France, et c’est seulement un mois plus tard qu’il apprit qu’un acteur s’appelait comme lui. Bref il l’appela pour lui dire qu’il allait monter sur Paris, pour quelques jours, ensuite il réserva un billet de train et prépara ses affaires, il prit son plus gros sac, et il y mis toutes ses affaires, puis il le posa dans l’entrée pour être prêt à partir.
 
Mais avant de partir, Joël voulait faire quelque chose à tout prix, il voulais se venger de JEAN-JEAN, alors une fois la nuit tombée, il se rendit dans le village d’à côté pour crever les pneus du scooter de Jean-Jean.
 

 
Il arriva vers minuit devant chez lui, il regarda par la fenêtre pour voir si il était occupé, et ce qu’il y vue lui glaça le sang, Jean-Jean en train d’embrasser Julius.
 
Pour ça il décida de mettre carrément le feu au scooter de Jean-Jean, car si y’avait bien une chose qu’il ne pouvait pas supporter après les raciste, c’était bien « les pédé de  mange boules » comme il disait si bien. Il sorti l’essence à briquet qu’il avait toujours sur lui, il en versa sur tout le scooter craqua une allumette et mit le feu au scooter, manque de chance il avait marcher sur l’essence et il avait donc les pieds en feu. Il s’échappa en courrant, quand Jean-Jean regarda dans la rue il ne vue que des petites flammes s’éloignées.
 
Joël pouvait partir tranquille il s’était venger de tout ce que lui avait fait subir ce pédéraste de roux antisémite aux mœurs plus que bizarres.
 
Pour une fois il se coucha l’esprit tranquille, car il s’avait que demain il ne travaillerait pas dans la menuiserie mais qu’il serait en route vers la gloire.
 
Le lendemain, il se leva aux aurores, il prit a peine le temps d’avaler un bol de céréales, il enfila ses vêtements, fit un tour aux WC, un bisous à sa mère et s’en alla en direction de la Gare.
 
Sur le chemin il pensa à tout ce qu’il laissait, puis il écouta de la musique.
 
Arrivé à la gare, ce lieu qu’il considéré comme un départ pour sa nouvel vie, il ne pu retenir une larme, car il venait de se rendre compte qu’il avait oublier son billet de train chez lui. Il sauta dans sa voiture, rentra chez lui, prit son billet de train, reprit sa voiture et roula à toute vitesse vers la gare. Une fois devant la gare il ne pu à nouveau retenir ses larmes, il allait pouvoir enfin vivre son rêve, mais pour l’instant il aller surtout attendre, il était en avance son train ne partais que dans 3 heures, ce qui lui laisser le temps de s’imaginer sa futur vie, il se voyait comédien, signant sur les poitrines de ses fans lors des avant premières de ses films, ou star du rock, cassant des guitares sur les poitrines de ses fans.
 
Il rêvait, quand une grosse voit résonna dans toute la gare
 
« Les départs pour paris sont priés de se rendre au quai numéro 7 »
 
Joël saisit son sac et courut aussi vite qu’il pouvait.
 
Le voilà maintenant devant le train qui va le conduire tout droit vers sa nouvelle vie, il s’arrêta un instant devant pour l’admirer.
 
« Vous pourriez avancez connard ? Vous empêchez les gens d’embarquez »
 
Dit le chez de gard.
 
Mais Joël s’en foutait il avançait lentement vers son train, il monta la première marche puis la deuxième, puis il faillit tomber croyant qu’il y en avais une troisième.
 
Il pose son sac dans les compartiments réservés à cet usage et s’essaya dans le train place 56. 
 
« Place 56 », c’est comme ça qu’il appellera sa biographie quand il l’écrira.
 
Dix minutes plus tard son train partait. Il lui tardait de voir la tour EIFFEL, les champ Elysées et tout le reste, le voyage lui paraissait duré une éternité, cela faisait à peine 5 minutes qu’il était partit et il s’ennuyait déjà, il était assit à coté d’un homme qui devait avoir la cinquantaine, habillé avec de grande marque, il portait un costume trois pièces sombre et taillé sur mesure, Joël décida de parler avec lui pour passer le temps.
 
-Alors comme ça vous allez aussi sur Paris ?
 
(L’homme ne répondait pas)
 
-Vous avez de la famille là-bas ?
 
(Toujours aucune réponse)
 
-Dite moi si je vous gène !
 
Il fallut à Joël une heure avant de s’apercevoir qu’il parler à un sourd-muet.
 
Il se leva et erra dans le train, à la recherche de quelqu’un qui s’ennuyait comme lui, avec qui il pourrait échanger certain point de vue.
 
Il arriva jusqu’au bar du train, il commanda une grenadine, il l’approcha de ses lèvres, et à ce moment là le train fit un à-coup et il se versa toute la grenadine sur les genoux. La femme qui était assise à coté de lui se moqua de lui.
 
«Hé, monsieur la bouche c’est plus haut ».
 
Puis elle et ses amies partirent dans un fou rire très vexant, alors Joël décida de lui répondre avec intelligence et courtoisie.
 
« C’est bien, comme ça je le saurait la prochaine fois que tu me sucera »
 
Un grand silence se fit dans le wagon.
 
Elle le regardait avec mépris et ses copines murmuraient entre elle,
 
« Comment a-t-il pu ? »
 
« Quel goujat »
 
« J’ai envie de pisser » ajouta l’une d’entres elles.
 
Joël se leva et se dirigea vers la porte du wagon, il tendit son bras pour attraper la poignée quand le train fit un à-coup de plus et il se retrouva par terre les jambes en l’air.
 
Vous pensez bien que les femmes de tout à l’heure ne sont pas privées de se moquer de lui.
 
Alors il vue rouge, il se leva, et attrapa la première chose qui lui était a porté de main, un nain qui passait par là, et il le lance sur le groupe de dinde qui était au fond du train.
 
Puis il s’en alla en courant, et se cacha dans les toilettes.
 
Cela faisait maintenant une heure qu’il y était cacher quand le train s’arrêta.
 
Etait-il arrivé à Paris ? Pour le savoir il fallait qu’il sorte des toilettes.
 
Il entre ouvrit la porte et jeta un coup d’oeil, il regarda à gauche puis à droite, il n’y avait plus personne dans le train, il entendait des voix au loin, des voix qui murmuraient des gros mots, puis il sentit quelque chose de chaud et mou dans sa main, et un gros bruis le réveilla, il c’était endormi dans les WC avec les mains dans la cuvette.
 
Puis ce bruis revint, c’était le contrôleur qui tapait à la porte.
 
« Contrôle des billets, ouvrez la porte ».
 
Joël ouvrit et sortit, il sortit le billet de son sac et le présenta au contrôleur,
 
« Ont ai bientôt arrivé ? » demanda Joël.
 
« Dans moins de dix minutes ».
 
Ca y est, Joël allait enfin voir Paris, il allait enfin vivre son rêve.
 
Le train entra en gare puis s’arrêta, il descendit son sac sur l’épaule et sortit de la gare…
 

 
Les semaines et les mois passèrent, Joël vivait toujours chez son oncle, il travaillait dans un petit supermarché du coin et passé de temps en temps des casting.
 
Malheureusement pour lui le seul casting qui aurai pu le faire connaître était dirigé par la femme du train.
 

 
Ce n’est vraiment pas de chance.
 
Mais chacun sa merde.
 

 
>>>FIN<<<
 

 

 

All rights belong to its author. It was published on e-Stories.org by demand of Frederic Saura.
Published on e-Stories.org on 13.08.2008.

 
 

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