La tenue qu’il avait portée l’honore
Il avait fait partie des hommes forts
Nul n’a pu monnayer sa conscience
C’est cela qui fait toute sa puissance
On lui dit : « sois donc un délateur
De ces hommes faits d’honneur »
Il leur dit avec son calme olympien :
« Moi, je ne mange pas de ce pain »
C’est ainsi qu’il perdit son emploi
Mais il garda intacte toute sa foi
Les humbles méditent son exemple
Pour eux, il demeurera ce temple
Les gens d’armes qui s’emballent
De sa main veulent planifier le mal
Mais lui, calme, refuse dignement
De suivre ces monstrueux démons
Pauvre policier tout plein d’amour
Tu resteras mon frère de toujours
Dans mon cœur, tu as toute ta place
Car tu es cet homme de bonne race
Chourar Said
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Published on e-Stories.org on 27.05.2011.
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